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Pleumeur-Bamako

11 mars 2010

Bientôt le retour !

Nous avons fait le retour de Ségou vers Bamako en prenant un bus Mercedes de 50 places d'une ligne régulière. Ces lignes sont très utilisées et peu chères :3000 CFA par personne soit un peu moins de 5€ pour 240 km. De plus, n'est admis dans le bus qu'un nombre de passagers égal au nombre de places assises et il a démarré à 8H15 pour un départ prévu à 8H. Un tel service est très apprécié par les Maliens qui parfois doivent s'entasser à 15 à l'arrière d'un vieux Trafic Renault pour circuler en ville. 

Le bus Mercedes, que je n'ai pas photographié, avait perdu de son caractère de luxe. Mais le chauffeur palliait au manque de ventilation en ouvrant la porte latérale quand nous traversions les villages où il doit ralentir en raison de la présence de deux ralentisseurs. 

Parfois des vendeurs en profitaient pour monter à bord nos proposer des gâteaux, de l'eau fraiche ou des légumes. Par contre, aucun arrêt toilette n'a été prévu durant les 5H de trajet. Mais il était possible de profiter d'un arrêt non programmé au départ pour réparer l'accélérateur qui ne fonctionnait pas correctement. Cette réparation a été réalisée en quelques tours clés et en quelques dizaines de minutes.

Je tenais à tester un autre système de transport en commun très répandu à Ségou comme en Asie , du moins il me semble : la moto à trois roues pouvant transporter environ une demi-douzaine de passagers.

MaliSegouMotoPix800

 Ce moyen de locomotion est très adapté à la chaleur de l'après midi, ventilation garantie et vitesse réduite. Ce dernier argument est appréciable pour la sécurité surtout quand le pilote utilise son téléphone portable tout en conduisant. 

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10 mars 2010

Demain retour à Bamako Déjà terminée notre petite

Demain retour à Bamako

Déjà terminée notre petite semaine de villégiature à Ségou !

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La plus vieille mosquée de Ségoukoro

Plus exactement à Ségoukoro où se trouve le tombeau de Biton Mamary Coulibaly qui jeta les bases du royaume Bambara. Il en fut le roi au début du 18ème siècle.

MaliSegouVisitePix800

Nous avons eu droit,
en plus du guide officiel,
à quelques jeunes accompagnateurs bénévoles.

Nous avons fait une 2ème virée à Ségou, promenade le long du fleuve où se trouve le quartier colonial et visite d'une fabrique de tapis gérée par une association de femmes (hé oui ! encore des femmes). 

Demain départ à 8 heures en bus pour retrouver la capitale et nos collègues de PU. Nous devons faire une soirée dans un "maquis".


8 mars 2010

Photos d'une "excursion" en pirogue.

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La pirogue qui permet d'aller visiter le village dénommé "des potiers" où nous n'avons vu que des femmes travailler à la "fumaison" des poteries.

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8 mars 2010

Sur les bords du Niger

Marie-Thé se repose de notre matinée au marché où les vendeurs avaient vu en elle une acheteuse potentielle. Elle a donc "plus négocié" que moi et elle a donc mérité une bonne sieste.

Je vais donc essayer de vous faire partager mes sensations et impressions en cette après midi au bord du Niger. Je ne peux oublier cette anecdote lue dans une biographie d'un africain qui racontait son éducation en Afrique par des instituteurs français du temps des colonies avec des livres venus de France et donc par tellement adaptés au contexte.

Il devait apprendre par coeur, lui qui était un petit français de couleur vivant au bord du Niger ou du Congo , (je ne sais plus lequel) que les grands fleuves français étaient : La Seine, Le Rhône, La Loire, Le Rhin. Il espérait donc voir un jour ces grands fleuve alors que son Niger ou son Congo ne faisaient qu'un kilomètre de large. Imaginez sa déception, une fois arrivé à Paris, de découvrir La Seine qui, au plus large, ne doit pas atteindre 100 mètres de large.

Je suis installé dans la partie commune de l'hôtel, photo N°11/19 de la galerie du site : http://hotel-segou.com/.

J'y suis presque seul, puisque les autres clients de l'hôtel n'ont pas mon courage, ils doivent se reposer. Au soleil, il doit bien faire près de 40° mais le léger vent qui fait frissonner le fleuve se glisse dans la partie commune de l'hôtel qui est conçue pour exploiter cette climatisation naturelle.

J'ai tenu à me baigner dans le Niger, devant l'hôtel, où l'eau apparaît claire comme celle d'une plage du Trégor avec les algues vertes en moins. Il faut dire que j'ai l'avantage de ne pas avoir, comme notre camarade Christelle, une formation de biologiste. Elle qui est venue de Nimes aider une association de femmes à faire des savons n'aurait, pour rien au monde mis, ne serais-ce que le pied, dans le fleuve.

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Après la traversée de la Moselle au environ de Metz dans les années 70, le Chari au Tchad dans les années 80, le lac Tanganika au Bouroundi à Boujoumboura en 85, je me voyais mal résister à piquer une tête dans le mythique Niger. Tant qu'a attaquer sa traversée, c'est une autre histoire. Je pense que seul et sans bateau  accompagnateur ce n'est pas prudent. La profondeur et le courant ne sont pas très conséquent puisque les longues pirogues avancent actionnées par les perches d'un, deux ou de trois piroguiers selon la taille de l'embarcation mais la distance à faire m'impressionne.

Le lieu est à la fois grandiose et plein de sérénité. Je vais essayer d'insérer quelques photos pour vous donner envie de venir à votre tour dans ces lieux. A bientôt.

 

8 mars 2010

Mission terminée

 

Notre mission à Bamako est terminée. Vendredi : évaluation finale où tout le monde était ravi les femmes avec leurs formateurs et nous-mêmes de ces femmes qui ont été assidues. Remerciements pour les formateurs et également à Planète Urgence pour l’aide apportée à cette association qui est menée d’une main de maître par Aïssata.

MaliCoursDernierJour800Pix__10_

A suivi la remise des attestations aux stagiaires. Beaucoup de photos ont été prises, tous les médias maliens étaient là comme d’habitude …. Ensuite il y a eu remise de cadeaux pour les formateurs : chaussures, pagnes imprimés pour l’anniversaire de l’indépendance du Mali et aussi pour fêter le 8 mars journée de la femme, collier et boucles d’oreille pour moi. Nous avons terminé autour d’un « jus » et des petits gâteaux secs faits maison « pâtisserie de Bamako ».

Moments privilégiés où nous avons pu échanger, mais pas suffisamment mais ces femmes ont tant  à faire. Et aussi moments émouvants,  nous avons travaillé avec ces femmes durant 2 semaines et probablement nous ne les reverrons jamais.

 

Pour marquer la fin de mission nous sommes allés dans un resto avec la climatisation manger des frites … Soyons fou.

 

Ces 2 semaines ont été difficiles à cause de la chaleur, personnellement j’avais des craintes qui se sont avérées justifiées. Mercredi dernier il faisait 45° à l’ombre. La salle où nous travaillions  était ventilée mais ça ne refroidit pas l’air.

Le logement n’était pas non plus climatisé c’est dire si nous avons bien dormi !!!  La nuit, nous nous levions  pour prendre une douche froide qui au bout d’une minute, nous trouvions l’eau chaude.

 

Mais contrairement à ce que nous pourrions penser, nous n’avons pas fondu, les repas préparés par Djénéba et Nanie étaient très bons et très riches.

 

 Samedi matin départ pour Ségou. Lever  5h00 pour un départ prévu à 6h30 en bus. Nous avons quitté Bamako il devait être autour de 9h30…

 

A midi arrivée à 12 km de Ségou, à l’hôtel Faro au bord du Niger voir lien ici

 

Un peu moins chaud, hôtel avec plein de courants d’air mais surtout avec la clim dans la chambre. Comme prévu Christian s’est baigné dans le Niger.

Le cadre est sympa pas de bruit, pas de poussière. Le spectacle sur le Niger ce sont  les pêcheurs dans leur pirogue, les femmes et les enfants qui remplissent les calebasses pour arroser les jardins.

 

Nous n’avons pas perdu de temps. Dès l’après-midi nous sommes partis, avec  Françoise et Christelle volontaires comme nous de PU, voir le village de la poterie sur l’autre rive du Niger. Durée de la traversée 1h30, arrivée au village en pisé et avons été directement dans la direction de la fumée. Le samedi et le dimanche c’est le jour de l’enfumage des poteries qui seront vendues le lundi au marché de Ségou. Retour dans la nuit, bravo à notre piroguier ( ?).

Il a dû s’arrêter en chemin car l’hélice a accroché des filets dérivants. Il a fallu enlever tout ça pour pouvoir repartir. Pour  résumer cette première journée de vacances : le bonheur !

 

A bientôt pour la suite des vacances

 

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7 mars 2010

Repos ... bien mérité ?

Bonsoir

Un message court pour vous donner une idée du lieu où nous passons quelques jours de repos.

Allez voir le site http://hotel-segou.com/

A plus tard.

Cordialement

Christian

2 mars 2010

Des nouvelles chaudes !!

Bonjour à tous. Aujourd’hui le reporter est Marie Thé. Pendant que Christian prépare les exercices pour les stagiaires.

Nous sommes arrivés à plus de mi-parcours de notre mission. Ce matin a eu lieu l’évaluation de mi-mission qui aurait dû avoir lieu vendredi. Mais vendredi c’était Maouloud donc jour chômé. Maouloud c’est la fête de la naissance du prophète.

Comme vous ne le savez pas forcément,  ici il fait une chaleur inhabituelle.C’est pas d’chance pour nous !

Nous souffrons de la chaleur surtout la nuit. Dimanche nous avons eu un orage avec la pluie qui a rafraîchi l’atmosphère au moins pendant……3 heures et lundi c’est reparti.

Nous poursuivons la formation qui se termine vendredi après-midi par l’évaluation finale. Les stagiaires, que des femmes, sont motivées. Nous espérons pouvoir garder contact avec certaines d’entre elles pour suivre les activités de leur association.

Nos journées se déroulent ainsi :
Départ de la maison aux environs de 8h00 avec un taxi. Début du cours 9h00 fin 12h00. Reprise 15h00 jusqu’à 18 h00. Le midi nous allons manger à pied sous une chaleur épouvantable à la cantine de l’ORTM (Office de la Radio Télévision Malienne). La carte a l’avantage d’être légère : poisson riz, poulet yassa, poulet frites ça c’est pour  un jour. Le Problème c’est le même choix tous les jours.

Nous travaillons avec un groupe de 7 personnes le matin et 3 l’après-midi. Nous avons démarré avec Word et cette semaine est plus consacrée à Excel . Le programme se déroule plus vite que nous le pensions c’est une bonne nouvelle. Ex Excel on a vu les fonctions SI et NB.SI, Moyenne, Maximum, Minimum.

Le week-end nous sommes allés dans une petite ville au sud de Bamako à Siby pour prendre l’air, aussi chaud mais plus sain.. Il faut vous dire que Bamako est très polluée et l’air difficile à respirer entre les gaz d’échappement, la poussière … Retour à Bamako dimanche soir. Nous avons retrouvé d’autres volontaires PU qui sont là comme nous pour une mission de 2 semaines. Soirée sympathique.

J’ai pris contact avec Orange Mali ce matin, rendez-vous est pris pour la semaine prochaine juste avant notre retour en France. Et une des volontaires arrivée ce week-end m’a dit que la responsable de la Fondation Orange France sera à Bamako la semaine prochaine.

A la fin de la semaine, nous serons vraiment en vacances. Nous partons pour Ségou passer quelques jours au bord du Niger. Ville située au Nord de Bamako à 150 km environ. Ce n’est pas conseillé mais je pense que Christian aura du mal à ne pas piquer une tête dedans.

Nous avons pris connaissance de la terrible tempête qui a soufflé sur l'ouest de la France. Impressionnant, et surtout choquant vu le nombre de victimes...

C’était en direct de Bamako le mardi 2 mars 2010

25 février 2010

Photo de mariages

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Le parc où beaucoup de jeunes mariés  posent devant les photographes professionnels.

25 février 2010

Le dimanche à Bamako c’est le jour de mariage.

Nous l’avons vérifié puisque dans le parc du restaurant où nous déjeunions nous avons assisté à plusieurs séances de prises de vues de jeunes mariés. Nous avions hâte de côtoyer le fleuve Niger que nous avons traverser en voiture en empruntant un des deux ponts long de 900 mètres. Le grand marché, aussi appelé le marché Rose, est immense. Sans le chauffeur de taxi qui nous a servi de guide nous aurions pu y tourner en rond très longtemps. On y trouve bien sur de tout, les objets artisanaux sont, pour certains, fabriqués sur place. Ainsi, on est certain de ne pas acheter des objets artisanaux plus Taïwanais que Maliens. Le rôle du chauffeur n’est pas très simple puisqu’il doit, à la fois, ménager ces clients, les membres de Planète Urgence et également ses concitoyens artisans et commerçants du marché. Comme le prix annoncé doit être âprement discuté et qu’un touriste fraichement arrivé d’Europe n’a aucun idée du prix, il est difficile de savoir si on doit proposer la moitié ou le dixième du premier prix proposé. Le chauffeur a une idée précise du prix mais ce n’est pas en présence du commerçant qu’il faut lui demander son avis, c’est un peu tard. Il faut donc lui annoncer ce que l’on veut acheter, lui demander ses conseils et ensuite ce rendre chez le commerçant. Exemple ce matin, nous voulions faire déverrouiller un portable Nokia utilisé en France avec une carte SIM Orange France. Nous avions appris qu’un portable Orange France pouvait être utilisé au Mali sans être déverrouillé, nous avons constaté que ce n’est pas le cas. C’est un service gratuit en France, il suffit de joindre Orange par téléphone et, si le portable a plus de 6 mois, on obtient une combinaison de chiffres qui permet de le déverrouiller. Nous avons eu, d’un volontaire quittant le Mali, une carte SIM Orange Mali qui permet à nos stagiaires de nous joindre pour un coût modique. Nous devions donc faire déverrouiller ce Nokia. Le chauffeur ne nous a pas invité à rentrer dans une des dizaines de boutiques du marché qui vendent des portables, il tenait a nous amener chez un réparateur des plus sérieux. Il fermait sa boutique au moment où nous arrivions mais il a accepté de nous rendre ce service, non pas au prix normal de 10 000 FCA, mais pour seulement 8 000 CFA. Il nous accordait ce rabais parce que nous étions le dimanche. J’ai alors annoncé que c’était trop cher et proposé 2 500 CFA et que nous repartions vu le prix exorbitant demandé. Il alors baissé à 5 000 CFA puis je me suis rapproché de son prix en annonçant 3 000 CFA . Comme nous étions OK sur le prix, il a rallumé son PC, trouvé sur Internet le code et déverrouillé le portable en quelques minutes pour l’équivalent de 4,6 € un dimanche midi. Le taux de change est très pratique pour des français qui, comme nous, ont connu les anciens francs puisque : - 1€ = 650CFA - 1€ = 6,5 ex Franc Français - 1€ = 650 ex anciens Francs Français. PS : la connexion est très lente, nous allons avoir du mal à tenir ce blog. Conclusion, comme 650 CFA = 650 anciens Francs Français, ici manier des CFA équivaut à parler en anciens Francs Français.
18 février 2010

L'association MUNINI et ses objectifs

Historique du projet : L'association féminine malienne Musow Niègnini Ni Nièta ( MUNINI ) a été créée en 2008 à Bamako et a pour objectifs de :
- contribuer au développement social par l'éducation approfondie,
- contribuer à la formation des enfants non scolarisés et des aides ménagères,
- promouvoir la création de centres d'apprentissage pour les enfants de la rue et les orphelins,
- encourager le leadership féminin.

Objectif final : maitrise des fondamentaux en bureautique.
Les animatrices de l'association MUNINI souhaitent pouvoir établir des correspondances, des dossiers administratifs, des plannings, factures,
devis, lettre d'invitation, des rapports d'activités, des affiches publicitaires, création de boîte mail, envoyer et recevoir, des courriers électronique et organiser des recherches sur le net.

Intervention aussi pour une :
- sensibilisation aux virus , leur effet et le moyen de s'en proteger
- installation et mise à jour d'un antivirus gratuit (comme avast ou antivir )

Intervention du volontaire : Salle de formation ventilée avec une connexion Internet.
Matériel existant pour l'objet de l'intervention :
3 ordinateurs fixes
4 ordinateurs portables
Un vidéo projecteur
Paperboard
Tables et chaises

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Pleumeur-Bamako
  • Récit d'un séjour de 3 semaines au Mali du 19 février au 11 mars 2010. (deux semaines consacrées à une formation en bureautique en compagnie de femmes d'une association de Bamako suivies d'une semaine de tourisme).
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